vendredi 21 aout

 

Vendredi  21 aout 2009

 

 

 

7h30, pas besoin de réveil, je suis réveillé avant lui. J’ai bien dormi mais dans la nuit, il y a eu du bruit juste à côté. Hier soir, il y a un couple de montagnard qui venait passer la nuit, ils ne font pas trop dans le discret, porte qui claque, chasse d’eau. Bon pas dramatique non plus.

Allez, nous descendons déjeuner puis direction St Johan en voiture car Nicole va faire du shoping pendant que moi je vais aller rouler, 80 bornes au minimum. Tiens surprise, en arrivant à la voiture pour charger le vélo, il y a une autre voiture garée à côté de mon Trafic avec des vélos dessus. J’en connais un de ces vélos, c’est le vélo de CLM de Roland, je regarde le n° d’immatriculation et exact, c’est un véhicule immatriculé 31. J’ai tout bon alors je demande à la patronne hyper gentille si c’est bien Roland qui est arrivé et elle me le confirme. Elle me dit qu’ils sont arrivés vers 1h00 du matin et elle n’avait pas l’air de les attendre à cette heure là car ils devaient arriver seulement dans la journée de vendredi, ce que je confirme puisque Roland m’avait dit qu’il partirait vers 4 ou 5 heures du matin.

Bon, ça ne change rien à mes plans, je pars rouler. Dur la 1ère côte à froid le matin mais je monte peinard. Puis le haut franchi, j’enroule dans la descente et je commence à aller un peu mieux quand j’arrive dans le plat. Je monte la 2ème côte peinard aussi et me voilà reparti vers la 3ème et la fin du 1er tour quand 2  papys italiens de 70 ans à peu prés me rattrapent (si, si, c’est vrai, ils sont revenus sur moi alors que je roulais à 30 km/h). Et ce n’est pas tout, ils ont l’intention de me faire la fête, le 1er qui me passe me flingue presque à 35/36 km/h, le second reste dans ma roue. Pas mal, ça commence bien et eux, ils ne m’ont pas salué. Pas grave, il y en a aussi des comme ça. Je prends la roue du 1er et je prends un relais. Je les entends causer derrière moi et le 1er me repasse en descendant les dents à la cassette. Ce n’est pas vrai, il faut être C…. quand même. Bon je reste dans sa roue tant qu’il ne sera pas calmé. Au bout de 1 ou 2 kms, comme je ne lui prends plus de relais, ils se relèvent et direction les 10 derniers kms du tour. Je passe pour continuer à mon rythme et le même papy me repasse en me refaisant le même coup, incroyable, je suis tombé sur 2 tarés. Bon, je reste dans sa roue et rebelote, il se relève à nouveau et donc je repasse et dans un coup de cul, le 2ème me met une mine, si, si, mais comme ça devait aller trop vite pour lui, il doit se relever au sommet car il doit avoir les pistons un peu rouge et je me mets à éclater de rire, ce qui n’a pas l’air de leur plaire, pas du tout même et comme ils voient que je n’ai pas beaucoup de respect pour eux, ils se mettent derrière moi et je continue à mon rythme jusque dans la dernière ligne droite où l’un des 2 me reprend un relais. Ils vont sur St Johann, tant mieux, je continue vers la côte pour un 2ème tour. J’ai pas fini le 1er rappaillon qu’un italien me passe comme une fusée, grande plaque, à au moins 35 km/h. J’avais rien vu venir, d’où il sort celui là dans sa tenue de l’équipe nationale italienne ? Quel avion, ok il est jeune mais bon…… Puis 2 autres coureurs me reviennent dessus  dans le 2ème secteur montant, 2 français qui se tirent la bourre. Un de Narbonne, l’autre du Boulou, à côte de Perpignan. Je prends les roues jusqu’en haut et on monte le dernier espalier à 27/28 km/h, ça va (trop) vite pour moi mais je tiens quand même et on en profite pour passer l’italien complètement en travers. Bon, ça n’arrive pas qu’aux autres….. Ouf le haut est là mais ils ne se relèvent et ils continuent dans la descente, l’italien s’est accroché. Je le laisse passer en 3ème position pendant que les 2 autres continuent leurs relais à 38/40 km/h. Pour l’instant, je ne vais pas leur dire quoi que ce soit. On en récupère un au passage et c’est le coureur de hier, l’un des 3 hollandais présumés, le plus costauds qui se mets dans la file en 5ème position. On attaque le plat et l’italien s’écarte, je passe et je monte à la hauteur du gars de Narbonne pour leur dire que je suis français et on discute un bout de temps et puis je passe à l’autre, le gars du club du Boulou et en discutant, j’apprends que c’est le fils (47 ans quand même) de Roger ROGER, un coureur catalan que j’avais connu dans les années 80 en cyclo cross et qui marchait comme un avion. Et comment il s’appelle d’après vous ? Comme son père, Roger ROGER, quelle bonne surprise et j’ai fait la connaissance l’année dernière de son frère et de son cousin. Ca y est j’ai fait le tour de la famille. On finit le tour ensemble et le « hollandais » aussi s’est mis à nous prendre des relais. Arrivés au village avant St Johann, les 2 français nous laisse car ils sont hébergés dans ce village. Ok, nous continuons avec l’autre sans se dire un mot mais en se prenant les relais et comme il n’est que 11h30, je décide de faire une 3ème fois la montée….et lui aussi apparemment. Je monte grand plateau tout assis, à 21/22 à l’heure, plus vite ce serait de la gourmandise d’après moi et lui derrière sans me prendre de relai jusqu’en haut et arrivé au sommet, il me tape sur l’épaule et me dit qu’il retourne, et je lui donne la même réponse.  Sympa de sa part ! Dans la descente, je lui demande quelle nationalité ? Il me répond qu’il est irlandais et comme je parle mieux anglais que l’autrichien, on discute jusqu’à St Johann et je suis tombé sur un gars super sympa en fait qui m’a fait éloge de mes qualités de grimpeur (pauvre de lui, il ne doit pas être au top dans les montées s’il me trouve super grimpeur) mais je peux vous dire quand même qu’il doit mesurer 1.85m voire 1.90 et qu’il a les mollets bien plus gros que mes cuisses, ceci expliquant peut être cela. Il a 48 ans, ouf, il ne m’embêtera pas en cas de sprint au moins. N’empêche, quelle rencontre, on s’est souhaité de venir voir nos courses respectives et de se revoir si on la possibilité pour aller rouler. Ce n’est pas beau ça ? Où voulez vous faire des rencontres comme ça ailleurs, magique ! Par contre, à partir de demain, je remets la tenue du Tarbes Cycliste Compétition, c’est plus facile pour faire des rencontres.

Retour à l’hébergement, douche et petite sieste car je dois attendre que le « cybercafé » ouvre ses portes à 14h00 pour vous donner le compte rendu de jeudi. Chose faite à 14h00 pile et comme il n’y a pas grand monde, j’en profite même pour télécharger une photo et lire mes mails avec réponse brève quand même. J’en profite encore pour dire merci à ceux qui m’envoient des messages d’encouragements, c’est super sympa. Promis, je vais faire le maximum.

Par contre, côte météo, le vent s’est levé mais assez fort et des nuages commencent à arriver par-dessus la montagne donc changement de programme. Au lieu d’aller sur Innsbruck, nous partons faire une excursion en…..Allemagne distante de moins de 30 kms. Circuit en Tyrol Allemand (enfin, je ne sais pas si ça se dit comme ça). Et c’est parti jusqu’au 1er village et je commence à me tromper de route, je fais demi tour car sur la carte, c’était tout droit et là, le panneau m’a fait partir à gauche. Nous  traversons un village de toute beauté (nous sommes  encore en Autriche) mais en fait, la 1ère idée était la bonne, nous étions sur la bonne route. Retour en arrière et montée d’une côte de 4 à 5 kms puis descente de l’autre côté (normal non ?) et arrivée dans un village où nous décidons de nous arrêter car c’est trop beau

 

Nous faisons un peu de marche et nous revoilà reparti jusqu’au …..prochain et là aussi, même chose (si on fait ça partout, on n’est pas encore rentrés)

. Allez c’est reparti vers un 3ème village mais les 1ères gouttes commencent à tomber avant de devenir un vrai orage. Que c’est dommage, on décide de rentrer car c’est parti pour durer mais on traverse un dernier village à couper le souffle, vous pouvez me croire mais pas une image car ça tombe comme vache qui p….. Ca c’est mon regret, en plus, on n’est pas loin du circuit mais si je trouve le temps, je peux vous dire que j’y refait un saut et si ce n’est pas pour cette année, et ben ce sera pour ……l’an prochain. Oh que oui ! Et je vais explorer ce coin là, sûr de sûr.

 

 

Rentrés à l’hébergement, on tombe sur Roland, Raymond et leurs amis Jean Louis et Jean Francois. Des gars super sympa aussi, tant mieux. Et on passe 2 heures à se fendre la g……..,  incroyable.  Je ne peux pas tout vous dire ni vous raconter, il faudrait un livre mais ça vaut le coup. 18h30, on décide d’aller manger à la pizzéria où nous avons mangé hier soir. Repas très bon pour pas cher, c’est l’avis de tout le monde. Nous mangions en terrasse mais la pluie nous fait partir plus vite que prévu et direction la Place Centrale où il y a …..un concert.

On écoute quelques morceaux de ces « bandas locaux » et puis on décide de rentrer. Voilà, 21h00, journée terminée…..sauf pour moi qui tape le compte rendu que vous aurez demain.

 

 

Par contre, pour demain samedi, la bruine est annoncée pour la journée donc on verra bien ? Je dois me changer un boyau sur la roue de course car je ne me suis pas aperçu que la chappe se décollait (et oui trop sec), autant pour moi, je recommencerai demain avec un boyau neuf.

Pour le reste, je verrai ça demain.

Commentaires

  • Christian bagilet
    • 1. Christian bagilet Le 22/08/2009
    On est avec toi pour se championnat du monde,je suis tes comptes rendus sur ton site et c'est formidable...Je connai un peu la région ou tu es,c'est magnifique mais la cuisine pas terrible pour les sportif...Bon séjour à tous et surtout bonne course.
    Christian Bagilet,VCPBI.

Ajouter un commentaire