Voyage (Aller)

 

3H30  le samedi 23 août. Le réveil sonne, c’est le début de « l’aventure ».

 

 

4H15  Je quitte la maison pour SEGOUFIELLE (31) rejoindre Roland ROLLEAU et Raymond

BARATIE.

Roland, tout le monde le connait dans le cyclisme. Plus de 150 victoires en amateurs et plus récemment 1 titre européen masters et 9 titres de champion de France Masters route et piste confondus. Depuis quelques années, il roule sa bosse aux 4 coins de l’Europe pour participer aux courses Masters dont il est un porte drapeau, sinon le porte drapeau français.

5H45  Me voilà arrivé au rendez-vous.

7H00 Les vélos sont chargés sur la voiture du club de Blagnac, le club de Roland et de Raymond,

les bagages  aussi et c’est parti pour le « Grand » voyage.

9H30  Premier arrêt sur l’autoroute pour un café bien venu.

Tiens, le Col d'Eze, au dessu de Nice

13H30 MENTON, 2ème arrêt, un peu plus prolongé, le temps de « casser la croûte » et de

regarder le magnifique panorama.

14H00  La frontière est franchie sans même s’en apercevoir. On va suivre ainsi l’autoroute pendant quelques kms mais Roland s’arrête pour me laisser le volant.

A droite ou a gauche? A gauche pardis, direction GENES

Pendant des kms, on va longer la côte méditerranéenne mais je ne vais pas pouvoir profiter du paysage.

Et pour cause, l’autoroute a bien 2 voies mais pas de bas côtés, elle est sinueuse et truffée de dizaines de tunnels. Il vaut mieux être prudent et surtout vigilant car il y a beaucoup de circulation.

Nous sommes maintenant dans la province italienne de la Ligurie, splendide.

Puis nous traverserons le Piémont, la Lombardie avec ses magnifiques lacs de Côme et de Garde, bien connus des cyclistes avec le Tour de Lombardie, mais ici, pas le temps de visiter, ce sera pour une autre fois.

Roland reprend le volant pour entrer dans la magnifique région du Trentin, magnifique pour le tourisme bien entendu car pour le vélo bonjour les grimpettes…..  La vallée doit faire 2 kms de large au début et se rétrécit au fur et à mesure que l’on avance. De chaque côté, la montagne avec ses superbes villages aux maisons couleurs pastels, bleues, jaunes, vertes, ocres….  On se croirait dans un village de vacances.

Nous arrivons dans la « capitale » du Trentin qui s’appelle…… TRENTINO. Normal. A la sortie de la ville, dernière halte avant de franchir la frontière italo-autrichienne à un peu plus de 100 kms de là. Il est 21h00 et Raymond passe un coup de fil à l’hébergement pour leur signaler notre arrivée tardive. Raymond, c’est le seul qui se débrouille en …allemand. Alors il sert d’interprète. Un petit casse croûte et c’est reparti.

Les premières gouttes de pluie commencent à tomber en même temps que la nuit. La route vers la frontière est interminable mais superbe car tout le long de la vallée, dans la nuit, les villages sont éclairés et ça donne une ambiance de fêtes de fin d’année.

La frontière enfin, il nous reste maintenant à peu près 150 kms pour arriver.

En plus de la pluie et de la nuit, le brouillard nous enveloppe. On se croirait en hiver. Pourvu qu’il ne neige pas……..

INNSBRUCK, en français, le pont sur le INNS, est enfin en vue et surprise, je m’attendais à voir un gros village montagnard mais non, c’est bien une grosse ville que nous avons en face avec son aéroport, pour preuve le gros oiseau qui est en train d’atterrir, tout feux allumés.

Les 25 derniers kms ne sont plus sur autoroute et c’est un voyage sans fin. Vivement qu’on arrive.

Ca y est, ST JOHANN IN TYROL est là, avec le panneau KITZBUHEL, bien connus des skieurs, à 8 kms. Promis, j’irais faire un tour en vélo.

On arrive à 23h30,  toujours sous la pluie, on est « ratatiné ». On descend les vélos en toute hâte, les bagages aussi et au lit à …..minuit.  

3H30 à minuit, 1500 kms pour moi, quelle journée !!!!!!!

 

 

 

 

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